Chroniques du conseil du 30 juin 2015
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Conseil bien dodu, en pleine canicule, qui nous a tenus plus ou moins éveillés – pour certains – jusqu’à minuit quarante.

La soirée a débuté par un pot pour le départ de la première adjointe au maire, Mme Destouches, qui démissionne pour raisons familiales et que je salue ici pour son engagement malgré nos différences de point de vue. Le maire a bien essayé de me faire boire alcoolisé pour tenter d’écourter la soirée, mais j’ai résisté et me suis mise à l’eau. Le champagne par 38°C peut parfois avoir quelques effets néfastes à la démocratie (cf à la fin).

Nous avons nos Ipad municipaux depuis quelques semaines. Ce matériel nous est fourni car depuis de nombreuses années maintenant les documents du conseil nous sont transmis par informatique. Malheureusement, je n’ai pas de chance : la connexion wifi refusera de se faire pendant une bonne partie de la soirée, m’empêchant de consulter les délibérations. Heureusement mon voisin Frédéric Durdux est partageur et me laisse consulter sa machine, et puis manque de bol, j’ai une mémoire visuelle développée.

Nous commençons le conseil par une petite déclaration de Mme Destouches qui souhaitait nous dire au revoir et qui a des mots très aimables sur l’opposition. Nous élisons Mme Fanny Hervé au poste de Première adjointe. La parité est ainsi respectée et c’est une bonne chose. (cf à la fin de cet article, les bouleversements induits).

Contrairement à l’habitude, nous n’avons pas le PV de la dernière séance du conseil qui date pourtant du 9 avril. Aurait-on perdu les bandes ? Faisons appel à la NSA !

Le compte administratif (résultat de l’exécution) du budget 2014 apporte sa bonne cagnotte annuelle d’1.15 millions d’euros. Je vous démontre par A +B qu’on vous raconte souvent bien des bêtises sur l’état des finances communales.

Malgré les bons résultats, la majorité décide d’augmenter les tarifs municipaux de 5%. Olé !

Le Plan Local d’Urbanisme constitue le plat principal du conseil. Il fallait avoir lu les 750 pages de documents pour pouvoir en parler. Sans vouloir dénoncer personne, j’ai eu l’impression qu’à part M. Villemur, aucun membre de la majorité ne s’était penché sérieusement sur ce document pourtant très important pour l’avenir de notre commune. J’en ai dit beaucoup de mal, il le fallait.

Nous avons décidé d’acquérir l’ancien salon de coiffure des Bruyères pour y installer des médecins ou des para médicaux.

J’ai exprimé mon insatisfaction sur le fait que la ville prenne en charge une partie du financement des travaux de la RD7 pour 360.000 euros. On nous avait pourtant bien dit que les communes ne mettraient pas un centime dans l’opération. J’ai aussi protesté sur l’aménagement d’un trottoir rue de la Garenne, aménagement qui va amputer la forêt. On aurait sans doute pu regarder comment mieux entretenir le sentier déjà existant. Bref, des arbres vont être coupés.

Nous mettons en sommeil la caisse des écoles dont les activités sont reprises directement par la ville. Je suggère en vain qu’on retrace l’histoire de cette vénérable institution sévrienne (vous aussi vous avez eu un bonnet bleu à rayures jaune pour la classe de neige ?). Proposition balayée par la nouvelle première adjointe.

Nous avions obtenu avec le PS qu’une communication soit faite sur l’installation d’une école Montessori dans les locaux Gévelot jusque là occupés par les ateliers d’art municipaux. On nous communique donc le contentement de la majorité sans verser une larme pour la centaine d’usagers déménagés à la maison des associations, dans des locaux sans lumière naturelle ou presque. C’est pratique pour dessiner. On continue à penser que cette école sera au bénéfice de l’ensemble des Sévriens : 7.000 euros pour une année scolaire de maternelle.

La perle du conseil est attribuée par le jury unanime à M. Villemur : « La pollution c’est juste le matin et le soir », à propos de l’avenue de l’Europe et de la volonté assumée de la majorité d’y concentrer les logements sociaux.

Le jury constate que certains membres de la majorité ne tiennent pas très bien l’alcool associé à la chaleur et à la fatigue et qu’ils s’énervent un peu facilement lorsque l’opposition prend la parole. Il décide cette fois-ci de ne pas nommer les coupables d’écart de langage et de comportement en guise d’avertissement.

 

ARRETE DELEGATIONS DU MAIRE N2015-203 DU 03 07 2015 : les nouvelles attributions du remaniement municipal, trouvez les punis et les bons élèves !