Chroniques du conseil municipal du 18 décembre
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Nous ne nous étions pas réunis depuis fin septembre pour cause d’annulation du conseil de novembre. Résultat : 45 points à l’ordre du jour, sans compter les questions orales des opposants.
En début de conseil, nous observons une minute de silence pour commémorer les victimes des attentats du 13 novembre.
Nous votons unanimement le vœu pour que la base nautique de l’Ile Monsieur soit dénommée « François Kosciusko-Morizet ».
On nous a encore changé de place autour de la table pour pouvoir resserrer les liens entre les droites. Parions que la fin du divorce n’est pas loin ! Là où je siège maintenant, c’est juste à côté de la porte : j’y vois là un signe fort, mais je ne me laisserai pas pousser plus loin.
Nous accueillons un nouveau conseiller, M Jean-François PACE, qui remplace une conseillère de la majorité que nous n’avions plus vue depuis son élection. L’impétrant en profite pour donner son CV et féliciter l’équipe majoritaire de toutes les belles choses qui ont été faites. Ah c’est beau, touchant.
Le maire ne fait aucune allusion à l’élection de Pascal Giafferi au Conseil régional, sans doute parce qu’étrangement il n’est pas là. On salue la discrétion discrètement.
Nous pouvons enfin approuver le compte-rendu du conseil du 30 juin, et malgré le mécontentement du directeur général des services, je dis à nouveau que ce retard n’est pas correct.
Nous avons droit à une communication sur les mesures de sécurité renforcées dans les établissements publics. Mme Gallais, adjointe à la culture, insiste 4 fois pour nous assurer que les sacs à main sont regardés de près au SEL. Je trouve la mesure discriminante et je lui en fait la remarque, ce qui déclenche un peu de bonne humeur.
Je vote contre une augmentation de 5% de certains tarifs municipaux (cimetière, droits de voirie), on a beau m’expliquer que cela suit l’inflation, il apparaît que celle-ci ne soit que d’à peine 1%.
Les temps sont durs, l’esprit de Noël n’est pas là, c’est pourquoi la ville n’accorde presqu’aucune avance sur subvention aux associations cette année. Qui a dit que c’était parce que nous n’étions pas en année pré-électorale ? (moi, j’avoue).
L’adoption du Plan Local d’Urbanisme donne lieu à un échange attendu, mais qui restera somme toute assez courtois. En résumé, ne faisons que le minimum légal pour le logement social (promis, 25% à la fin du mandat) et laissons-en l’état ces charmants coteaux où il fait si bon vivre entre soi. M. Fortin s’énerve bien un peu en réaction à mes propos et à ceux de Frédéric Durdux et prend la parole pour signaler que quand même 2/3 des électeurs ont voté pour deux listes qui partageaient la même vision des choses. Cela ne nous avait pas échappé, même pendant la campagne. Le maire nous raconte son RDV avec le Préfet et déclare que nous sommes dans un Etat de droit.
On apprend que les travaux de l’église vont nous coûter pas loin de 2.5 millions d’euros, j’imagine que c’est pour ça qu’on augmente les tarifs des cantines.
Nous enchaînons avec des délibérations sur les transports présentées par M. Fortin. Je pose quelques questions qui restent sans réponse ou carrément à côté de la plaque. (le marché pour les bus c’est avec ou sans diesel ? la ville apporte son soutien pour des stations GNV mais nos véhicules à nous, on les change quand ?).
On se réjouit tous que pas mal de Sévriens aient acheté un VAE, et sur ma demande, le maire indique que des améliorations seront apportées bientôt pour les déplacements à vélo. Pour l’avenue de l’Europe, pas avant 2019…avec une concertation annoncée pour 2016….
Nous accordons une garantie d’emprunt à l’Opievoy pour réhabiliter les immeubles des 143-145 grande rue. J’interviens pour dire que ce n’est pas trop tôt, mais que les locataires sont inquiets de la qualité des travaux à venir. On me rétorque que tout va bien, suite au prochain épisode.
De nombreux résidents d’Adoma, au 19, rue Diderot, s’étaient déplacés pour assister au conseil. Ils s’inquiètent des conditions dans lesquelles leur immeuble – où l’on a forcément détecté de l’amiante- va être rénové. J’interpelle le maire sur cette situation. Il promet de recevoir une délégation. A suivre, là aussi.
La majorité – avec l’appui remarqué de deux socialistes-adopte l’ouverture des commerces 12 dimanche. Nous sommes deux avec Anne-Marie à voter contre.
A l’occasion de la prise d’acte du rapport d’activité de la SAEM (qui aménage les terrains Renault à Boulogne), je demande à M Villemur en charge de l’urbanisme où en sont les projets. Réponse : je ne sais pas. Bon, ben d’accord, je vais lire la presse alors….
La création de la métropole du Grand Paris entraîne au sein de l’établissement public territorial GPSO un nouveau pacte financier entre les communes. Pour faire court : comment se redistribuer nos sous à nous et pas en refiler trop aux autres. Pour faire long : je vous mets exceptionnellement le document en ligne, mais prenez un ou deux Alka Selzer avant (je vous aurai prévenus). 27 A pacte financier EPT
Le 1er janvier approchant, il est temps de désigner les représentants de Sèvres à la Métropole et à l’EPT GPSO. Je ne prends pas part à ce vote et je m’en explique ici. Résultat : sans surprise, la majorité rafle tous les sièges.
Je pose une question orale sur la suite du vœu concernant l’accueil des réfugiés, il m’est répondu que le sous-préfet chargé de cette question ne semble pas pressé de désigner des bénéficiaires pour cet accueil. A suivre….

La première perle du conseil est attribuée à…..suspens….mais oui, encore gagné : le maire ! A une interrogation d’Anne-Marie de Longevialle, il répond « merci de nous avoir posé cette question….euh…on vous répondra ultérieurement ».
La seconde perle du conseil est aussi attribuée au maire (je vous assure qu’il n’influence jamais le jury d’attribution) : en parlant des contentieux qui – sans aucun doute- vont naître du nouveau PLU, il déclare que de toute façon, la compétence urbanisme est transférée à GPSO à compter du 1er janvier…Hop Président Baguet joyeux Noël !!
La perle de l’année est attribuée à tous les conseillers de la majorité dont on n’a jamais entendu la voix, mais aussi à celles et ceux qui ne répondent pas à nos interrogations ou qui font semblant de ne pas avoir compris la question.