Chroniques du conseil municipal du 18 mai 2017
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Petit conseil entre deux campagnes électorales, cela permet de prendre des nouvelles des uns et des autres et de prendre quelques décisions dont certaines d’importance.

Nous débutons par une minute de silence en mémoire de Xavier Jugelé, policier assassiné sur les Champs-Élysées.

Nous poursuivons en nous émouvant avec Frédéric Durdux de l’absence du portrait du nouveau président dans notre salle de conseil, nous aussi nous sommes républicains. Le Maire nous indique que la photo n’est pas encore développée, mais que l’ancien président vient d’être décalé sur le mur. C’est donc ça le changement.

Le principal point de l’ordre du jour est la cession de nos parts municipales de la SEMI Sèvres à la société 3F. La ville recevra environ 33 millions d’euros en échange. Ce n’est pas une paille, et le Maire, anticipant sans doute sur ma tribune du mois de juin (aurait-il lu à mon insu un texte qui n’est pas encore paru ?), propose la création d’une commission stratégique d’investissements. Je m’abstiens finalement sur la cession, n’ayant pas eu de réponses à mes 3 questions qui pourtant me semblaient très clairement formulées.

Nous approuvons une convention avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement pour l’élaboration d’une charte des devantures de commerce. C’est une bonne idée, et je demande comment le conseil y sera associé. Apparemment, personne n’avait songé à mon souhait de partager mon excellent goût esthétique pour les vitrines de magasins et je n’obtiens pas grand chose comme réponse.

Je m’oppose à la délégation du droit de préemption de GPSO vers la commune : depuis le 29 janvier dernier, l’intercommunalité est dépositaire de ce droit en complète cohérence avec ses nouvelles compétences en matière d’urbanisme (Plan local d’urbanisme intercommunal). C’est donc aller dans le sens inverse de l’histoire que de récupérer ce droit. A moins que l’on ne sache déjà que quoiqu’en dise la loi, l’urbanisme ne sera jamais réellement transféré à GPSO. Se méfierait-on de cette institution ?

Le groupe socialiste profite de la séquence des questions pour interroger le Maire sur nos machines à voter. Réponse de la première adjointe (qui est en charge du numérique…) : tout va bien, c’est écrit sur le papier que les services lui ont préparé avec l’aide sans doute de l’association des villes qui disposent de machines à voter.

De mon côté, je m’inquiète des deux années écoulées depuis le déménagement des ateliers artistiques municipaux en centre-ville dans des locaux toujours pas aménagés. Réponse : c’est bien compliqué, et vous patienterez jusqu’en 2019…Là, j’avoue ne pas avoir compris qu’il fallait entreprendre les travaux extérieurs aux locaux avant de s’occuper de leur intérieur.

 

La perle du conseil est attribuée au Maire : après sa longue intervention sur la SEMI, son attention lâche et il n’écoute pas vraiment ce que les différents intervenants ont à dire. Résultat, il ne se souvient plus de mes questions et lorsque j’en reformule une à sa demande, il répond à côté de la plaque. Un peu de vitamines ?