Chroniques du conseil municipal du 30 juin 2016
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Gros conseil de fin de saison qui s’achève aux alentours de 0 h 30. Beaucoup d’absents même pas excusés ou représentés, ça sent le séchage des cours en fin d’année.

Nous observons une minute de silence pour les victimes des différents attentats de ces dernières semaines.

Nous débutons avec le compte administratif du budget 2015. En résumé, on a pas tout à fait réalisé ce qu’on envisageait de faire, surtout en investissement comme d’habitude. Un jour, sans doute, on se rendra compte qu’à force de ne pas entretenir comme il faudrait nos bâtiments communaux et de ne pas investir pour les économies d’énergie, ça coûte cher.

Nous contractualisons avec le Conseil départemental pour une période de trois ans. Avant on ne contractualisait pas, mais c’était sensiblement la même chose. Nous demandons de l’aide pour le sauvetage de l’église (bâtiment communal) qui risque ruine et pour une opération de rénovation de la galerie du Théâtre, rue Pierre Midrin. Pour l’église, cela coûtera au bas mot 2 millions d’euros. Prions pour que les subventions prévues tombent réellement, sinon le budget de la ville en prendra un sacré coût….La paroisse de Sèvres va vendre les deux appartements qui lui avaient été donnés à l’occasion de la construction de l’avenue de l’Europe et reverser les gains au budget du Centre communal d’action sociale. C’est gentil.

Les affaires scolaires occupent une bonne partie du conseil. La charte des Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles nous est présentée (je m’abstiens lorsque le maire se décide à répondre à ma question sur les départs en retraite : non, ils ne seront pas remplacés).

Les études après le temps scolaire sont reprises par la ville : on se pose la question du nombre suffisant de professeurs des écoles pour les assurer à un tarif inférieur à l’existant.

La nouvelle organisation des ramassages scolaires donne lieu à un débat intéressant, malheureusement le choix est fait d’économiser des queues de cerise. Et ce choix se fait au détriment des enfants et de leurs parents.

Je m’abstiens sur les subventions non obligatoires pour l’école privée Ste Jeanne d’Arc (classes de découverte). Parfois, on trouve de l’argent pour le fonctionnement, ailleurs on économise à fond. C’est une question de priorité.

Côté sports, je pose la question de l’opportunité de remplacer à nouveau la pelouse synthétique du Stade des Fontaines. On l’avait mise en place en 2008 pour une somme rondelette. On recommencera dans les prochains mois : 700.000 euros. Si j’ai bien calculé, la pelouse synthétique, c’est pas loin de 90.000 euros par an au final. Parfois, on trouve de l’argent pour des investissements, c’est une question de priorité.

Nous adoptons unanimement une subvention à Dynamic Sèvres pour l’embauche d’un animateur sur le terrain de sports du quartier Danton, mais je me demande ce qu’il va faire les jours de pluie….

Nous tarifons des créneaux de la piscine municipale pour les écoles de Chaville (qui sont privés de la piscine de Virofay en travaux pour 2 ans). Je ne suis pas bien pour puisque les créneaux ainsi loués se font au détriment des classes sévriennes. J’avoue que mon attitude n’est pas très solidaire..

Le maire nous propose un voeu de soutien à la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024. Je m’apprête à être bien seule à casser la belle unanimité, mais surprise, 3 élus de la majorité s’expriment aussi contre, et 1 s’abstient. Y’a comme un peu de tirage dans la majorité ?

En fin de conseil, le maire reparle à ma demande des antennes radio SNCF rue Croix-Bosset. La SNCF refuse pour l’instant de les déplacer.

J’interroge le maire sur le projet de centre nautique sur l’Ile Monsieur.

La perle du conseil est triple car c’est la fin de l’année et c’est jour de distribution des prix : la première est attribuée à la première adjointe qui, présidant le débat sur le compte de gestion et le compte administratif, redonne la parole à l’adjoint aux finances pour qu’il présente le compte administratif alors que ça fait une petite demie heure qu’on est dessus….la seconde au maire qui persiste à dire « ils »lorsqu’il évoque GPSO (cet objet intercommunal qui décide sans nous….)…et la troisième à l’adjoint aux finances qui explique doctement qu’il est convaincu de la nécessité de faire des économies d’énergie.