La plus qu’étrange gestion de GPSO
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Tribune Sévrien avril 2017

La Chambre régionale des comptes a rendu un rapport sévère sur la gestion de GPSO. On y apprend par exemple qu’une dette de 45 millions d’euros a tout simplement été occultée, que l’ancien directeur général de Sèvres a été mis à disposition en toute illégalité par l’intercommunalité auprès de la ville, que ses très confortables primes ont été payées par Sèvres, que le directeur général de GPSO cumulait 3 emplois différents à temps plein, que le directeur de cabinet était si souvent absent que les rapporteurs de la Chambre ont eu du mal à le rencontrer durant leur inspection. La Chambre relève également de nombreuses irrégularités dans la passation des marchés, des voitures de fonction non déclarées etc. En conclusion, elle estime que GPSO est dans une situation financière préoccupante. Quelles sont les conséquences pour Sèvres et pour l’intercommunalité ? On vous dira certainement dans les prochains mois que les temps sont durs et qu’il est nécessaire de faire des économies et d’augmenter la fiscalité. Effectivement les temps sont durs, mais pas pour tout le monde ! Les écologistes croient en l’intercommunalité de projet qui a pour but d’améliorer la qualité de vie. Force est de constater que GPSO hier et aujourd’hui n’est pas à la hauteur et qu’elle pèche par manque de démocratie et de transparence. Il n’est pas inutile de rappeler que ce sont les maires qui gouvernent GPSO. Il serait vraiment trop facile pour eux de dire « c’est pas moi, c’est GPSO ». En ces temps où notre démocratie est mise à mal par des « affaires » touchant des personnalités candidates à de très hautes fonctions, nous avons, au niveau local aussi, un devoir d’honnêteté et de probité.