Communiqué à la presse – 27 octobre 2019
Le réaménagement de la RD 910 sur les communes de Sèvres et Chaville est attendu depuis de nombreuses années. Cet axe majeur a été dessiné dans les années 1960, au siècle dernier, donnant la priorité à la circulation automobile et transformant la voie en autoroute urbaine.
Le projet de requalification (entre 50 et 60 millions d’euros) présenté par le Conseil Départemental à l’enquête publique ne répond malheureusement pas aux différents enjeux existants : priorité aux circulations douces, aux transports en commun, diminution des nuisances (pollution, bruit), amélioration du cadre de vie et du paysage.
Les écologistes sévriens dénoncent, comme beaucoup d’habitants, l’abattage programmé de 284 arbres sains sur le parcours. A l’heure du changement climatique qui entraîne des canicules de plus en plus fréquentes, il convient de conserver les arbres qui permettent de rafraîchir nos villes.
Par ailleurs, le projet prévoit la cohabitation des piétons et des cyclistes sur les trottoirs, source évidente de conflits. Il ne donne aucune priorité à la circulation des bus, notamment la ligne 171 qui est l’une des lignes les plus fréquentées de la région.
Les élu-es écologistes du conseil municipal de Sèvres ont déposé leurs observations auprès du commissaire-enquêteur et demandent au Conseil Départemental de reprendre sa copie et de modifier profondément le projet présenté afin de :
- Conserver les arbres existants
- Désimperméabiliser et végétaliser le plus de surface possible
- Créer des pistes cyclables sur la chaussée, permettant un parcours simple et sécurisé pour les cyclistes
- Créer partout où cela est possible un couloir réservé aux bus pour donner une priorité aux transports en commun
Catherine Candelier, présidente du groupe EELV, conseillère municipale de Sèvres
Luc Blanchard, conseiller municipal de Sèvres
Josefina Cuadra, conseillère municipale de Sèvres