Conseil municipal du 27 juin 2019, intervention de Catherine Candelier
Nouvel épisode passionnant dans ce dossier et bienvenue à Pascal Giafferi dans la gestion de ce dossier. Je vous ai préparé un petit historique au cas où cela n’aurait pas été fait.
En décembre 2017, vous donniez mandat à la société Publique Locale Seine Ouest Aménagement pour lancer une étude de création d’une activité de restauration au SEL.
92 259,90 euros dont 8.400 euros TTC de rémunération pour la SPL.
Etude qui n’a jamais été présentée dans son intégralité au conseil.
12 avril 2018, vous modifiez le mandat en nous expliquant que vous vous étiez aperçus qu’il fallait déposer un permis de construire. Oui, quand on souhaite construire un bâtiment, il faut un permis. Et donc on renforce la mission de la SPL en lui confiant au passage la recherche du futur restaurateur, parce qu’elle a – je cite – un réseau. Réseau qui n’est pas gratuit parce qu’il nous coûte 48.000 euros.
Sur la base d’un projet de 1,895.000 euros, rémunération de la SPL : 154.000 euros TTC.
Entre temps, le projet rencontre l’ABF qui demande un certain nombre de modifications bienvenues. Le nouveau projet a certes été communiqué en commission urbanisme, mais pas à l’ensemble du conseil municipal. C’est une bien mauvaise habitude.
Et on passe d’un coût projeté de 1 895 000 euros à 3,5 millions d’euros. Presque le double…
Rémunération de la SPL + 48.000 euros pour arriver à 202.000 euros TTC pour cette seconde phase.
Pour celles et ceux qui ont du mal avec les chiffres, nous en sommes à 210.000 euros de rémunération pour la SPL.
Faut-il consacrer tant d’argent public pour créer une activité de restauration que l’on va ensuite confier à une société privée ? 3,5 millions d’euros…largement de quoi investir dans la rénovation de la Gare du Pont de Sèvres par exemple. Ou alors grosso modo 35.000 m2 d’isolation de toiture au choix.
Réponse de l’adjoint à la culture : Sèvres est sous doté en restaurants…..il faut sauver le SEL d’une mort certaine si nous ne faisons rien….Le maire conteste mes chiffres, mais jusqu’à preuve du contraire, je les maintiens.