Bilan social 2016 : +10% de demandes de logement social
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Intervention au conseil municipal du 28 septembre 2017

La lecture et l’étude du bilan social annuel de la ville sont toujours intéressantes. En effet, le document est riche en chiffres et en indicateurs. Je vais à nouveau m’arrêter sur un sujet prégnant pour nos concitoyens : celui du logement.

Fin 2016, le nombre de demandes de logement atteint 991, dont 722 concernent des habitants de Sèvres. Pour mémoire, fin 2015 il s’agissait de 902 dossiers de demande, dont 689 émanant de Sévriens. En un an, les demandes ont donc augmenté de 10%. Je le rappelais l’an passé, ce sont donc plus de 1.000 personnes qui dans notre ville sont en situation de mal logement. La réponse qui leur est apporté n’est pas à la hauteur puisque seules 60 familles ont été relogées en 2016. En 2015, nous avions atteint 89 relogements. Si nous continuons à ce rythme de 60 relogements par an, il faudra plus de douze ans pour résorber le stock des demandes des familles sévriennes. Certaines demandes datent de plus de quinze ans.

Cette situation n’est tout simplement pas acceptable, d’autant que le manque de logements sociaux coûte 50.000 euros par an au budget communal, puisque nous ne respectons pas le seuil de 25% et que nous sommes mis à l’amende.

Si je me satisfais que grand nombre d’associations ou organismes alimentent le document du bilan social en fournissant des comptes-rendus d’activité annuelle, je suis très dubitative sur la présence d’une société privée de logements (la Cour des Lys) pour personnes âgées qui n’a strictement aucun but social. Je suis également étonnée que le document comporte des passages de prosélytisme religieux. Je pense que seules les activités des associations ou organismes devraient figurer dans un document tel que celui qui nous est présenté par simple respect pour la laïcité. Et je vous demande Monsieur le Maire d’y veiller pour le prochain bilan social (pages 311 et 312).

Sur le logement : je ne varie pas de position, mais le maire non plus en sous entendant que certaines demandes de logement social seraient de « fausses » demandes et que c’est le boulot de l’Assemblée et du Sénat que de trouver des solutions.