Chroniques du conseil municipal du 26 septembre 2024
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C’était le conseil de rentrée, mais nous avons pu constater que certain-es collègues de la majorité avaient du mal à quitter l’ambiance vacances. Bizarrement, on nous avait demandé dans les jours précédents si nous serions présents. Un peu comme si on n’avait pas été élu-es pour ça….Nous avions raison de nous inquiéter car au moment du début de l’appel, sans les élu-es d’opposition que nous sommes, le quorum n’aurait pas été atteint. Comme nous sommes hyper fair-play et soucieux du respect du travail des fonctionnaires municipaux, nous sommes restés, mais c’était quand même moins une. (A bon entendeur…)

Nous nous sommes demandés si la désaffection d’une partie de la majorité n’était pas due à une difficulté interne de gestion de la dite majorité. En effet, quelques jours avant la séance, nous avions été informés de la démission de Pascale Flamant de son poste d’adjointe au maire, chargée de la Transition écologique et des mobilités. Il fallait donc la remplacer sur le poste d’adjointe. Et patatras, le maire en début de conseil nous indique que finalement non, Pascale Flamant reste adjointe au quartier Croix-Bosset (énorme délégation) et que ses sujets vont être redistribués à d’autres adjoints. On a donc bien senti qu’il y avait eu désaccord sur la succession-promotion. La gestion d’une équipe hétéroclite n’est pas chose aisée, aussi on ne va pas se moquer. Mais on remarquera que 15 jours après le conseil, le site internet de la ville n’a toujours pas changé, que nous n’avons pas été destinataires des nouvelles délégations. Mais ce n’est pas bien grave, l’environnement et les mobilités n’étant, il est vrai, pas un réel sujet de préoccupation pour la municipalité !

Nous approuvons le projet d’un réseau de chaleur basé sur la géothermie qui pourrait desservir 2.500 logements et des équipements publics sur notre commune. Il s’agit d’un projet intercommunal avec Chaville, Ville d’Avray et Viroflay. Si nous nous satisfaisons de la mise en œuvre d’une solution énergie renouvelable (enfin !!), nous serons attentifs aux conditions de la future délégation de service public et à l’association des usagers (voir intervention d’Anne-Marie). En quoi la mise en œuvre du réseau de chaleur viendra-t-elle perturber le chantier de la RD910 ? On a compris qu’il y aurait quelques retards…

Nous votons en faveur de la convention avec l’association Bêta Pi qui s’installe à l’école Gambetta et qui reprend une partie des activités des Enfants Animateurs de Sèvres qui a dû fermer ses portes faute de soutien public suffisant et aussi faute de travaux dans la maison qu’elle occupait dans l’escalier Croix-Bosset. A la question quid du devenir de la maison, propriété de la ville, le maire nous indique qu’il n’a aucune idée (vraiment ?) et qu’il préfère investir dans les écoles (on tousse discrètement). Encore un patrimoine que la ville laisse tomber. Anne-Marie attire l’attention du maire sur la gestion du jardin.

Le chèque-livre qui est offert à tous les élèves sévriens n’avait pas été revalorisé depuis 2010, il passe donc de 12 à 15 euros. Seule solution pour en profiter, passer par la librairie Anagramme. Ce sont plus de 2100 élèves de maternelle et élémentaire qui sont concernés. Frédéric remarque que malheureusement en 2023, ce sont moins de 1600 élèves qui en ont profité. Il y a donc entre 500 et 600 familles qui n’ont pas utilisé le chèque-livre. Il faudrait peut-être réfléchir à un système qui inclurait la participation des écoles, de la médiathèque afin qu’un quart des familles ne s’exclue pas de cette initiative. La majorité n’avait jamais constaté cette situation et ignorait le nombre de chèques non utilisés.

Chapitre scolaire toujours, la majorité nous propose une augmentation de 13,1% de la subvention à l’école privée sous contrat Sainte Jeanne d’Arc. Catherine intervient pour s’étonner qu’à nouveau les bases de la subvention ne nous soient pas divulguées. Frédéric retrace l’histoire de cette école et rappelle quelques éléments légaux et républicains. L’école Ste Jeanne d’Arc ne respecte pas la loi. Nous votons contre la subvention.

La présidente de la Région, Valérie Pécresse, demande aux conseils municipaux de donner leur avis sur le plan mobilités adopté. La majorité municipale propose de donner comme avis la demande de prolongation de la ligne 12 de métro jusqu’à Sèvres. Nous votons contre, voir l’intervention de Catherine.

Au détour d’une modification de convention, nous nous penchons (à peine) sur l’avenir de l’ancien Centre technique des industries de la fonderie, division Leclerc. Anne-Marie pose quelques questions sur l’avancement du dossier, car le conseil municipal a demandé à l’Établissement public foncier d’Ile de France de se préoccuper de cette énorme parcelle. On nous répond que tout cela est bien compliqué et on passe au point suivant.

Nous ré indiquons au maire que la promenade des jardins (élaborée grâce à la coupe de 66 arbres de haute tige) est certes sympathique mais vraiment pas utilisable par des personnes ayant des difficultés de mobilité (pour cause de pavés dignes du Paris-Roubaix). Il déplore et charge les affreux fonctionnaires du ministère de la Culture.

Au fin fond d’un compte-rendu d’une délégation au maire, nous apprenons que l‘association sportive des policiers de Sèvres va bénéficier gratuitement de deux anciens bureaux dans l’ancien centre administratif. Au lendemain des JO, on ne peut que se féliciter que nos gardiens de la paix puissent garder la forme, mais on est assez interrogatifs sur le type de sport qui pourra être pratiqué dans ces petits espaces (ping-pong ? baby foot ?).

Jean pose une question orale sur l’entretien des végétaux des propriétés privées et Anne-Marie interpelle le maire sur l’accès fermé depuis 6 mois à la gare Sèvres Rive-Gauche pour cause d’effondrement d’un mur de la SNCF.

La perle du conseil est attribuée à l’ensemble de la majorité municipale pour sa cohésion sans faille et sa participation active à la vie démocratique de notre cité.