Eloge de la lenteur
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Tribune dans le Sévrien mars 2018

Quelques centimètres de neige nous rappellent que les déplacements commencent par mettre un pied sur un trottoir. Dans notre société où la vitesse prime sur le reste, et même sur l’efficacité, la priorité est au déneigement de la part de la voirie dédiée à la circulation automobile. Il faudrait que ça roule toujours, alors même que notre mobilité est avant tout pédestre. Merci bien sûr aux agents du service public (oui, ce service public qui finalement est utile) qui se sont efforcés de maintenir le noir du milieu de nos rues. Mais peut être devrait-on changer leurs priorités et engager des moyens pour que soient rendus plus facilement accessibles les gares, les commerces, les écoles…à pied ! Une façon d’accepter l’impact du climat sur nos vies quotidiennes et que tout ne peut pas fonctionner de la même manière 24h/24.