Intervention d’Anne-Marie de Longevialle – conseil du 26 septembre 2024

Je vous remercie pour la présentation de la semaine dernière, dommage que nous n’ayons pas eu les éléments présentés, le rapport de la délibération est beaucoup plus maigre pour un dossier si important pour les 25 ans à venir.  Nous ne pouvons qu’être d’accord sur l’enjeu de la transition énergétique, cette transition passe par la production d’énergies renouvelables et sur nos territoires la géothermie peut être une bonne solution. Le projet qui a été présenté est intéressant techniquement même si je ne suis pas compétente pour juger de la faisabilité.  Le coût est important,127 millions il est mentionné dans la délibération, un investissement qui ne peut pas être porté par notre ville et on comprend que nos villes doivent se réunir pour porter ce projet. Le choix retenu par les villes est celui de la DSP, la performance viendrait du fait que si le service n’est pas correctement rendu, le futur concessionnaire n’aurait pas les recettes et donc pas de marge bénéficiaire suffisante. Si la DSP ne réussit pas à équilibrer l’équilibre financier, on retourne vers les collectivités.  Une logique essentiellement de marché et non pas de service public. La DSP c’est ce qui régit les autoroutes, c’est ce qui a régi le déploiement mémorable de la fibre sur nos villes. Quels contrôles auront nous, l’association des élus permettra la représentation des communes, c’est ce qui est écrit, c’est-à-dire les maires ? Leurs représentants ? C’est-à-dire une personne ? Qui analysera le dossier de candidature ? L’opposition siègera t elle à la CSDP comme cela peut être le cas au niveau local ? Le montant au stade de l’étude 127 millions, il peut y avoir de sacrés écarts. Idem ensuite sur la commission de suivi, nous n’avons pas beaucoup de précisions sur sa composition.  La délibération reste donc très vague sur la gouvernance. Sur le plan de la faisabilité, on a parlé d’arbres à abattre, vu où ils sont situés en bordure de forêt cela doit être des arbres importants, la surface touchée plusieurs centaines de m2 en jeu sur une surface naturelle, dommage que pour produire du renouvelable on commence par détruire des arbres. Si je ne m’oppose pas au projet, je trouve que sur certains aspects nous manquons d’informations.

Réponses : y’en a pas !