Question orale de Catherine Candelier, conseil du 27 septembre 2018
Monsieur le maire,
Le Sévrien du mois de septembre 2018 offre une pleine page de communication à deux évènements politiques :
- Une réunion organisée et animée par le mouvement politique « En Marche » le 26 septembre,
- Une réunion sur la thématique de l’Europe, en présence d’un député et d’un sénateur ayant soutenu la campagne électorale du Président de la République
Par ailleurs, la première de ces réunions a été relayée sur le compte twitter officiel de la ville le 10 septembre et par la lettre électronique de la ville le 19 septembre « Mercredi 26 septembre 2018 à 20 h au Sel, 47 Grande rue. Muriel Pénicaud, Ministre du Travail, est l’invitée d’En Marche 92. »
La seconde réunion a, elle, fait l’objet d’un flyer municipal distribué dans les boites à lettres et a été rendue publique sur le compte twitter de la ville le 5 septembre.
Comme vous le savez, la loi interdit formellement toute contribution d’une collectivité territoriale au financement des partis politiques. Comme vous le savez aussi, la loi interdit aux collectivités territoriales d’utiliser leurs moyens pour faire la promotion d’un candidat, d’un parti politique en période préélectorale.
Mes questions sont donc les suivantes : quel a été le coût total (fabrication, impression, distribution) du flyer lié à la réunion du 3 octobre ? à quel tarif a été louée la salle du SEL pour ces deux manifestations et à qui ont été adressées les factures ?
Réponse du maire : la réunion Europe est une initiative du Parlement Européen pour organiser des consultations citoyennes. Le flyer publicitaire a coûté 403 euros de fabrication et 1531 euros de distribution. On en prend acte, tout en notant que bizarrement les invités sont un tout petit peu de la même famille politique…
Sur la réunion d’En Marche 92, l’annonce par la commune de cette réunion est due à la présence d’une ministre. Là, on rappellera juste qu’il ne s’agissait en aucun cas d’un déplacement officiel ministériel, mais bien d’un meeting politique.
Bref, si le maire choisit de soutenir le gouvernement en place, c’est son droit, mais pas en utilisant les deniers des Sévriens. Quitte à se faire traiter en plein conseil d’anti démocrate, je persiste et signe.