Monsieur le Maire,
Depuis le 1er juillet 2013, un arrêté « relatif à l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels afin de limiter les nuisances lumineuses et les consommations d’énergie » impose l’extinction des éclairages de façade des bâtiments publics et des vitrines de magasins à 1 h du matin au plus tard, et des locaux à usage professionnel une heure après la fin de leur occupation.
Si la Préfecture se doit de vérifier l’extinction pour les bâtiments communaux, c’est bien au maire de veiller à l’application de l’arrêté pour les autres bâtiments et de sanctionner le cas échéant les contrevenants par une amende de 750 euros. Bien entendu, la ville a tout intérêt à se montrer exemplaire en la matière en décidant de s’appliquer à elle-même la réglementation.
Chacun aura compris l’intérêt de la mesure en termes d’économies d’énergie et d’économies financières. Mais il convient également de souligner l’intérêt pour la biodiversité et la santé humaine.
Quelles sont donc les mesures prises par la ville de Sèvres dans ce domaine à la fois sur son propre patrimoine, mais aussi sur le reste des bâtiments concernés par l’arrêté ?

Réponse hallucinante du conseiller délégué au développement durable : outre reformuler ma question, il me répond que la ville ne va pas monter de patrouilles municipales nocturnes…circulez, y’a rien à voir. Bref, tant d’incompétences a de quoi parfois démoraliser même les plus vaillants.