Conseil municipal du 11 février 2021
Intervention Jean Duplex
État des lieux (hors handicap) – une ville riche mais qui a une population défavorisée à soutenir.
- 35% de profession à salaire moyen à faible (intermédiaire à ouvrier) p11
- Famille monoparentale >10% p9
- Un taux de pauvreté de 8% en moyenne mais atteignant 16% chez les locataires p23
Les dynamiques : des conditions réunies pour une croissance de la pauvreté
- Une population qui vieillit de 7 à 8,5% en 10 ans (2007) p7
- Le taux de chômage a progressé de 8,4 à 10,5% surtout chez les femmes (environ +30% en 10 ans) p18
- Explosion du nombre de demande de logement en cours de validité : de 8 (2009) à 307 (2019) p142 (44% de locataires p94)
- Le taux de pauvreté dans les HdS a progressé de 2% entre 2008 et 2014 (cf.Insee
Ce rapport doit nous interroger et nous ne devons pas nous contenter de nous satisfaire des moyens déployés mais nous devons analyser la situation en termes de résultats à atteindre et de ce point de vue, nous ne pouvons pas nous satisfaire de la situation et de l’action sociale de la municipalité. L’effort n’est pas à proportion des besoins et de la dégradation de la situation.
1- Nous lisons par exemple, page 90, 50 familles secoures. Est-ce la bonne proportion quand on sait que 16% des locataires vident en deçà du seul de pauvreté. Evidemment non, les besoins sont bien plus importants.
2- Mais tout aussi grave, l’effort diminue : pourquoi une baisse des secours du CCAS de 2014 à 2019 ? (de 9°0 à 50 familles aidées) P90
Double peine car moins de familles adresses au relais Sevrien. Pour info : Baisse de fréquentation du relais Sévrien 2019 : 232 familles, 2016 : 267 (-15%) p328. Nous citons : ´liée à la réorganisation des services sociaux’
3- Pourquoi l’allocation de chauffage n’est réservée que pour les >65 ans (attention dans le rapport il est écrit 60 ans) ? P62. 50 dossiers à comparer à seulement 9 dossiers d’aide énergie aux familles. Les besoins sont pourtant bien plus importants surtout en période de grand froid comme actuellement.
Il faut donc en finir avec la logique de moyen pour viser un résultat à atteindre en fonction des vrais besoins.
