Chroniques du conseil du 22 septembre 2015
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Les vacances sont bel et bien finies…nous retrouvons la classe du conseil municipal de Sèvres qui n’a pas beaucoup changée depuis la sortie de juin : les absents sont toujours absents, les bavards à côté du radiateur. Nous accueillons une nouvelle conseillère suite à la démission de Mme Destouches, nous souhaitons comme il se doit la bienvenue à Mme Caroline Bastide.

Après un long et fort vibrant hommage du maire à son prédécesseur et après la minute de silence qui s’impose, nous attaquons un ordre du jour chargé.

Le PS et moi faisons remarquer que nous sommes en retard d’approbation de PV, là on nous fait approuver celui de la séance d’avril – en politique il convient d’entretenir sa mémoire. Je remercie le maire de nous offrir un joli petit agenda imprimé en Malaisie, faute de goût à mon sens.

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Le budget supplémentaire n’est pas folichon, mais il est toujours intéressant de voir que l’imagination n’est pas toujours au pouvoir quand on a 1.15 million d’euros à dépenser d’ici la fin de l’année. Vous serez heureux d’apprendre que nous achèterons des vélos pas électriques pour le commissariat. Nous aimons nos fonctionnaires.

Nous examinons l’agenda d’accessibilité, je pense avoir été la seule à additionner le montant des travaux à effectuer pour rendre le patrimoine communal totalement accessible : 1.5 million d’euros. Je m’étonne que l’on attende encore 9 ans avant de réaliser les aménagements dans certaines écoles. On me répond que les montants annoncés ne correspondent pas à la totalité des dépenses, parce qu’il faut peindre aussi…Euh, bon, comprenne qui pourra.

Le conseil vote le projet éducatif territorial (PEDT) : on revient à une rentrée des écoles à 8 h 30, mais le reste du programme semble encore un peu léger côté contenu et encadrement. Nous y reviendrons sans doute.

Je vote contre les indemnités versées par la ville aux directeurs d’école : entre 344 et 486 euros par mois sur 10 mois. Je trouve que la ville de Sèvres est bien peu reconnaissante et qu’ailleurs l’indemnité est bien plus élevée. On me répond que ces directeurs ont plein d’avantages par ailleurs (appartement de fonction, place de parking et d’autres choses qu’on ne sait pas me détailler…). Bref, des fonctionnaires.

Le compte-rendu des délégations au maire suscite quelques questions, dont une que je soulève sur un contrat de sous-location à une société privée de tennis pour une partie du stade de la Mare Adam. J’estime que nous poursuivons une lente privatisation de l’espace public (après l’école Montessori installée dans des locaux municipaux). Le maire me répond économies pour la ville. J’ai du mal à comprendre pourquoi la gestion de cet équipement devient opportunément bénéficiaire pour une société privée alors qu’elle pesait le poids d’un âne mort pour la ville.

La fin du conseil est consacrée à l’examen des questions et voeux. Le PS et moi avions déposé un voeu appelant la ville de Sèvres à accueillir des réfugiés. Le maire reprend l’idée et nous propose un voeu commun que nous votons. Concrètement, la SEMI Sèvres mettra à disposition un appartement qui sera sans doute géré par l’association Le Relais Sévrien. Un appel à dons pour cette association sera effectué prochainement par la commune. Affaire à suivre…

La droite indépendante souhaitait que l’école Croix-Bosset soit dénommée « François Kosciusko-Morizet ». Le maire contre propose un voeu qui engage le conseil à trouver de façon unanime un espace public pour cet hommage.

Comme tout le monde était bien fatigué et qu’il se faisait tard, nous avons levé la séance.

La perle du conseil est attribué au maire qui en réponse au PS s’inquiétant de la hausse du tarif des cantines se plait à citer du La Bruyère : « Corneille peint les hommes comme ils devraient être, Racine les peint tels qu’ils sont ». J’eus pu répondre que « Les postes éminents rendent les grands hommes encore plus grands, et les petits hommes encore plus petits.”, mais j’ai manqué d’à propos.