Après l’annulation du conseil de février, nous entamons la première séance de mars (car il y en aura une autre le 30, on ne se quitte plus!) avec l’appel nominatif traditionnel. Et tiens, on remarque que le conseiller régional UDI-Modem n’est à nouveau pas là, trop occupé à soutenir Macron sans doute, qu’il vient de parrainer pour la présidentielle.
Du nouveau dans la composition des groupes, puisque celui du PS ne compte plus que 2 membres (Frédéric Durdux et Anne-Marie de Longevialle).
J’obtiens enfin une réponse à une question que je soulève depuis de nombreux mois concernant le budget consacré au paiement des avocats par la ville : 20.676 euros en 2016 pour des consultations, 14.136 pour des contentieux liés au personnel et 43.416 pour des contentieux urbanisme. C’est beaucoup, non ?
Nous entendons pour la première fois le rapport annuel – désormais obligatoire- sur l‘égalité femmes/hommes. Pas mal de données intéressantes, mais manquent quelques éléments sur les éventuelles différences salariales au sein du personnel municipal (17% de moins pour les femmes fonctionnaires par rapport à leurs collègues masculins). On nous annonce la nomination de Mme Marle sur une nouvelle délégation chargée de l’égalité femmes/hommes. J’en prends acte en faisant tout de même noter qu’il y a quelques années encore, j’avais dû me battre pour être appelée « Conseillère municipale » et que certains courriers de la ville m’arrive toujours au masculin.
On débat ensuite des orientations budgétaires 2017 qui débouche sur la perle du conseil (voir plus bas).
Le maire nous engage à voter des études en vue d’une fusion de Meudon, Sèvres, Chaville et Ville d’Avray. Je ne partage pas l’enthousiasme presque général de ce nouveau montage bien peu démocratique.
Mon intervention sur le rapport de la chambre régionale des comptes sur GPSO se déroule dans un silence glacé et je me dis que je suis bien la seule à avoir lu ce document légèrement explosif. Un peu comme quand on explique aux enfants que non, le Père Noël n’existe pas, contrairement à ce qu’on leur a toujours dit. Les Dalton sont vraiment amnésiques.
Nous votons quasi unanimement pour le programme de travaux afin d’empêcher l’église Saint-Romain de s’écrouler (2 millions d’argent public dont 600.000 à la charge de la ville). On se demande s’il ne faudrait pas fermer les lieux pour éviter un drame.
A propos de fermetures, mon vœu visant à demander à l’Education Nationale de ne pas fermer 2 classes maternelles à Gambetta et Parc Cheviron est adopté à l’unanimité (moins l’abstention incompréhensible de Vincent Delacour).
La perle du conseil revient à l’adjoint aux finances, M. Decoux, qui, à l’issue de mon intervention sur les orientations budgétaires, déclare me trouver « pleine de candeur » et se demande comment je gère mon propre budget. Cela faisait bien longtemps qu’on ne m’avait pas complimentée aussi gentiment, aussi je me permets de lui retourner à l’occasion de ce compte-rendu. Par contre, pour ce qui est de la gestion de mon budget, même si je ne suis qu’une femme, je crois que je ne m’en sors pas trop mal avec les plus et les moins, en tout cas bien mieux que GPSO.