Conseil de rentrée, que certains dans la majorité avaient oublié de noter dans leur agenda, alors on nous offre tout de suite l’agenda 2020 de la ville, toujours imprimé en Malaisie. Ça nous fait 13.000 kilomètres parcourus.
Nous entamons la séance par une minute de silence pour saluer la mémoire de Jacques Chirac, décédé le jour même.
En introduction, nous demandons où en est notre voeu relatif à la rénovation de la Maison Gambetta….Le maire semble avoir oublié, donc ça n’en est nulle part.
La Chambre Régionale des Comptes s’est penchée sur ceux de Sèvres depuis 2012. Cet examen minutieux est toujours intéressant à lire (et nous vous donnerons accès au document dès qu’on nous l’aura livré sans la trame « confidentiel », 8 octobre : le rapport est téléchargeable dans l’article qui lui est consacré).
Nous poursuivons par l’approbation du contrat triennal avec le département des Hauts-de-Seine. Nous nous abstenons parce que nous ne sommes pas d’accord avec la construction du restaurant du SEL.
Le rapport social 2018 nous amène quelques éclairages sur les besoins de la population de notre commune et nous exprimons nos inquiétudes sur l’accompagnement des personnes souffrant d’un handicap ainsi que sur le logement social.
Et nous enchaînons par des communications. Les communications, c’est une pratique sympathique, on ne donne que le titre à l’opposition, ça crée du suspens presqu’intenable.
On nous communique donc sur le système de location de vélo à assistance électrique mis en place par la Région. La mairie est l’un des points de location possible et c’est une bonne chose.
On nous communique sur les modifications du PLU auxquelles le commissaire-enquêteur a donné un avis favorable.
Et enfin on nous communique sur la prochaine enquête publique (à partir du 1er octobre) concernant la requalification de la RD910. Nous sommes porteurs des inquiétudes de beaucoup d’habitants de Sèvres et de Chaville : abattre 284 arbres, ne pas donner une réelle priorité à la circulation du bus 171, imaginer un aménagement plus que complexe pour la circulation cycliste, minéraliser encore plus nos centre-villes…est-ce bien raisonnable ?
Le maire nous fait un grand show sur la présence de l’eau en ville et se découvre une passion soudaine pour le Rû de Marivel en nous faisant voter un voeu pour étudier sa réapparition. On sent l’effet campagne électorale à plein nez.
Arrivent des rapports travaux un peu bizarres : la ville subventionne des particuliers parce qu’ils « embellissent » la ville.
La majorité a décidé de subventionner les Brevets d’Aptitude aux Fonctions d’Animateurs pour les « encadrants » du conseil des jeunes. Pourquoi pas, mais si possible dans le respect de la légalité, non ?
Les délégations au maire donnent lieu à plusieurs demandes de précisions.
Notre collègue socialiste s’inquiète de l’avancée du dossier de la gare du Pont de Sèvres : on comprend d’une part que le nouveau propriétaire n’est pas pressé puisqu’il était occupé à ouvrir deux autres restaurants et que l’Architecte des Bâtiments de France a demandé des modifications sur le projet. Aucun permis n’est donc encore déposé…
Nous nous quittons vers 23 h 30, sans regrets.
La perle du conseil est attribuée conjointement au premier magistrat, qui tout au long de la séance ne répondra pas à nos questions et fera passer au vote les délibérations en balayant d’un revers de manche nos observations, et à bon nombre de membres de sa majorité qui, sentant que c’est le moment de se faire remarquer positivement, ont régulièrement appuyé la politique menée par des déclarations élogieuses.
